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Education respectueuse - Atelier Faber & Mazlish 2/7
Susciter la coopération
"Attends, c'est bientôt prêt !", "Mets tes chaussures !", "Reste dans ta chambre !", "Ne touche pas à cette plante !" Et j'en passe tellement... Du matin au soir, nous demandons à nos enfants de faire ou de ne pas faire certaines choses. Rester calme, manger proprement, ranger la chambre, ne pas taper, partager ses jouets... Nous ne nous sentons pas particulièrement exigents en demandant cela, car ce sont des comportements qou nous avons intégrés depuis des années. Si nos renversons un verre d'eau, il nous semble naturel d'aller chercher l'éponge, de même que lorsqu'un désaccord nous oppose à notre conjoint ou à notre patron, il ne nous viendrait pas à l'idée de le frapper en hurlant, ni de nous rouler par terre. Mais pour un enfant, ce n'est pas forcément évident. Nous pouvons bien entendu demander, conseiller, voire ordonner, et nous obtiendrons peut-être certains résultats. Mais derrière notre enfant obéissant se cache alors la méfiance, le découragement, l'oppression, (pour ne citer que quelque uns des sentiments ressentis par l'enfant à qui on donne des ordres ou qu'on sermone). Lors de cette deuxième séance, nous avons travaillé sur la coopération, sur ce qui peut donner à l'enfant l'envie, ou même l'idée de ranger sa chambre ou de ne pas ouvrir les tiroirs de la cuisine. Décrire le problème : Il est très difficile de se concentrer sur ce que nous devons faire lorsque l'on se sent accusé. En revanche, quand le problème est décrit simplement, il est plus facile de comprendre ce qui doit être fait. Après le repas, j'aide Loris à retirer son bavoir, qui finit souvent sur le carrelage de la cuisine. Je pourrais bien sûr le ranger à sa place, et finir par lui en vouloir de laisser trainer ses affaires. Je pourrais aussi lui ordonner de ranger, mais face à un enfant de deux ans, cela n'aurait probablement aucun effet. A la place de ça, je peux aussi constater "je vois un bavoir par terre !", ce qui suffit souvent à voir accourir mon petit bonhomme qui va aussitôt ramasser son bavoir en disant "sur la table !". En décrivant le problème, simplement, on offre aux enfants une opportunité de se dire à eux-même ce qu'il faut faire. Donner des renseignements : Là encore, il est beaucoup plus facile de recevoir un renseignement qu'une accusation. Recevoir une explication sur les raisons de tel ou tel interdit ou exigence permettent à l'enfant non seulement de les comprendre mais aussi de découvrir par lui-même ce qui doit être fait. Donner des renseignements, tels que "ça m'aiderait si tu mettais la table" au lieu de "ça ne te viendrait pas à l'idée de m'aider ?", ou "on n'écrit pas sur les murs, on écrit sur du papier" au lieu de "la prochaine fois que je te vois faire ça tu auras une fessée !" réduit aussi considérablement les tensions et l'agressivité au sein de la relation de communication parent/enfant. Un mot : Que l'on soit adulte ou enfant, les longs discours et les sermons fatiguent. La réponse de celui qui doit endurer de trop longues explications est souvent l'agressivité ou l'hermétisme. Les mises en application sont très nombreuses : "les chaussures !", "la lumière !", "les doudous !". Parler de ses propres sentiments : Les enfants ont le droit de connaître les sentiments réels de leurs parents. En étant toujours sincères, nous pouvons aussi éviter de blesser, et il leur sera ensuite plus facile de coopérer avec un adulte dont ils connaissent la colère, plutôt qu'avec un adulte qui n'exprime rien mais qui accuse. Si après avoir essayé l'une après l'autre les habileté précédemment décrites le bavoir est toujours sur le carrelage de la cuisine, je finirai par le ramasser, mais non sans exprimer à Loris mon mécontentement : "je n'aime pas ranger les affaires des autres" ou "je le range mais maintenant je suis en colère !". Les parents n'ont aucune obligation d'être toujours de bonne humeur ni toujours gentils, mais ils ont en revanche le devoir d'être toujours sincères. Ecrire une note : Il n'est pas nécessaire d'attendre que les enfants sachent lire pour mettre en oeuvre cette habileté. Il faut juste un peu d'imagination pour composer une note originale. A la maison, nous avons utilisé le dessin d'un chat signant "non". Le dessin collé sur les tiroirs de la cuisine indique qu'il ne faut pas les ouvrir.
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