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Couches lavables - L'hygiène naturelle infantile (HNI)
Un besoin comme les autres
On admet et on reconnait que les bébés, dès leur naissance, ont des besoins. Besoin de manger, besoin de chaleur, besoin d'amour. Dans notre société occidentale, on accueille ces besoins en essayant au mieux de les satisfaire. On nourrit le bébé, on le câline, on le berce... Mais qu'en est-il du besoin d'élimination ? Alors que partout dans le monde les bébés grandissent sans couche, nous préférons occulter ce besoin naturel d'élimination. Nous basant sur le fait que le bébé n'a pas encore la capacité de contrôler ses sphincters, nous affirmons donc qu'il ne peut faire ses besoins ailleurs que sur lui-même. Le bébé apprend donc à oublier ses sensations, à ne plus émettre de signaux, d'où les difficultées rencontrées parfois lorsque, vers 2 ans, voire plus tard, on attend de lui qu'il les réapprenne ! Un bébé qui vient de naître ne contrôle pas ses sphincters, c'est pour cela qu'on ne peut pas, à cet âge précoce, parler d'apprentissage de la propreté. L'apprentissage tel qu'on le pratiquait au siècle dernier s'apparentait d'ailleurs plus à du dressage. Mais on ne le répétera jamais assez, l'HNI n'a rien à voir avec la propreté ! Il ne s'agit en aucun cas d'apprendre à l'enfant à se retenir, mais juste de reconnaître un besoin, de le communiquer, de le comprendre et de l'accueillir. Il en est de même pour l'alimentation : un nouveau-né crie pour demander à manger car il n'est pas encore capable d'attendre, il n'en ressent pas moins la faim comme une véritable douleur. Dès la naissance, un bébé est tout à fait capable de communiquer avec ses parents sur ses besoins d'élimination, et les parents sont donc en mesure de lui proposer d'éliminer hors de la couche. Les avantages de l'HNI, pour le bébé et pour les parents Côté bébé : - éviter les irritations aux niveau des parties génitale et des cuisses. La peau n'étant pas au contact direct de l'urine et des selles, on évite ainsi toute macération. - plus d'aisance dans les mouvements, car pas de couche qui gène. De même, un bébé sans couche aura un rapport à son corps sensiblement différent, car il y a "accès" en permanence, et pas seulement au moment du change et du bain. - éliminer ailleurs que sur lui-même - rester en phase avec des sensations présentes dès la naissance - communiquer de façon beaucoup plus intime avec ses parents. La pratique de l'HNI permet de tisser des liens très forts au niveau de la communication. Côté parents : - renforcer la communication. C'est très valorisant pour le parents de se sentir pleinement en phase avec son bébé ! - un stress moindre vis à vis de l'apprentissage de la propreté. Celui-ci se fait en général naturellement et progressivement, au moment où le bébé est prêt. - une économie ! Concrètement, comment ça marche ? La base de la pratique de l'HNI est la communication. C'est par elle que le parent apprendra à repérer les signaux émis par le bébé. Voici quelques exemples : - le bébé arrête brusquement toute activité, semble se concentrer, éventuellement grimace - inversement, le bébé s'agite brusquement, et effectue des mouvements rapprochés au niveau de l'abdomen - si le bébé se déplace, il peut aussi se diriger vers l'endroit où il a l'habitude d'éliminer - le bébé peut encore signer son besoin, par les signes : "pipi", "caca", "pot" D'autres parents préfèreront commencer en observant un timing particulier. Par exemple, si le bébé a l'habitude de mouiller sa couche 15 minutes après avoir bu, c'est le moment qui sera choisi pour retirer la couche et le conduire dans un endroit adapté. Le parent peut alors inciter l'enfant à se relâcher, pas l'émission de sons tels que "psss", "grogrogro"... Dans l'absolu, il n'est pas nécessaire d'acheter un pot. Tout dépendra de la taille du bébé et de sa prépérence. Un nouveau-né peu parfaitement être installé accroupi sur le lavabo, ou même sur les toilettes ! Un enfant plus grand pourra ête installé sur un pot à sa taille. Il n'est pas non plus obligatoire d'ôter définitivement toute couche. On peut choisir de les enlever à un moment donné de la journée, la nuit, ou encore laisser la couche jusqu'à ce que le bébé manifeste son envie. L'important est d'être détendu et de ne pas redouter un petit accident, car il y en a forcément ! Il peut y avoir aussi des périodes où le bébé sera moins coopératif et refusera le pot ou les toielttes. Ce ne sont souvent que des phases, peut-être l'enfant fait-il une poussée dentaire, ou son attention est-elle accaparée par une acquisition importante, telle que la marche. Quoi qu'il en soit, c'est en combinant l'observation des signaux, le timing et la suggestion que peu à peu, le parent rentrera réellement en phase avec les besoins son enfant.
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